Oléoprotéagineux
Hausse du colza, soutenu par l’huile de palme
Les stocks malaisiens d’huile de palme sont en régression entre décembre et janvier, selon le Malaysian palm oil board, constituant le principal élément haussier sur le marché des oléagineux.
Les stocks malaisiens d’huile de palme sont en régression entre décembre et janvier, selon le Malaysian palm oil board, constituant le principal élément haussier sur le marché des oléagineux.
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Période du 6 au 13 février. Les prix du colza sur Euronext ont gagné du terrain d’une semaine sur l’autre, tirés vers le haut par la récente fermeté des huiles, et tout particulièrement de l’huile de palme cotée à Kuala Lumpur. Le principal élément haussier est à mettre sur le compte des derniers chiffres publiés par le Malaysian palm oil board (MPOB), le 12 février. Ce dernier fait état d’une baisse des stocks malaisiens de 6,75 % entre décembre et janvier, pour tomber à seulement 2,586 millions de tonnes (Mt), un chiffre inférieur aux attentes du marché. Ceci s’explique par la bonne dynamique des exportations du pays, en hausse de 6 % sur la même période, à un peu plus de 1,5 Mt. La forte demande indienne serait à l’origine de la progression inattendue des ventes malaisiennes.
Fermeté du soja sur Chicago
Autre élément haussier pour la graine européenne de colza : la fermeté des prix du soja sur Chicago. De nouvelles prévisions météorologiques font état d’un retour de la sécheresse en Argentine, susceptible d’affecter les cultures. Les analystes les plus pessimistes craignent que la production Argentine tombe en dessous des 50 Mt. Au Brésil, la coupe serait faite à 10 % au 9 février, d’après l’analyste AgRural, contre 19 % l’an dernier à pareille époque. Les pluies tombées récemment sur le pays expliquent le retard constaté. Enfin, les chargements américains à l’export se sont avérés supérieurs aux attentes du marché en semaine 6, à 1,32 Mt environ.
Au niveau hexagonal, l’activité a été très calme au cours de la semaine. Rappelons que les marges des triturateurs sont mauvaises actuellement en France. À titre illustratif, l'activité de l’usine de Sète (Saipol) est touchée. En tournesol, les cours sont restés stables. Une demande pour de la qualité oléique est rapportée sur Lezoux.
Hausse des taxes sur les importations de pois en Inde
En protéagineux, la demande des fabricants d’aliments du bétail français et en portuaire est toujours au point mort, que ce soit en pois ou en féveroles. Pour ne rien arranger, le gouvernement indien a annoncé le 6 février une hausse des taxes sur l’importation de pois chiches, qui passent de 30 % à 40 %. Cette décision pourrait influer sur les ventes hexagonales de pois jaunes utilisés en substitution aux pois chiches par la population locale.