Aller au contenu principal

Hausse des prix des céréales dans le sillage des États-Unis

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont progressé entre le 2 et le 9 septembre, dans le sillage du marché à terme états-unien. 

Lire aussi : Les prix du colza agités par la petite récole et l'enquête chinoise

Hausse des prix du blé tendre

Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont continué de grimper entre le 2 et le 9 septembre, dans le sillage du CBOT. Les cours sur Euronext ont quant à eux reculé sur la période. La hausse tarifaire à Chicago s’explique par des productions moins bonnes qu’attendu au sein de divers bassins de production. La récolte dans l’UE a été revue en forte baisse. Des analystes privés ont corrigé en repli les productions en Russie et en Argentine. Néanmoins, le marché mondial est jugé plutôt bien approvisionné, avec des moissons abondantes en Chine et en Australie. Toutefois, les pays du Maghreb ont d’importants besoins. Mais la Russie reste compétitive pour l’instant par rapport aux origines UE.

Tendance baissière sur les prix du blé dur

Le blé dur sur le marché physique français est de nouveau coté sur la semaine du 2 au 9 septembre. La tendance de fond s’avère plutôt baissière, la demande se faisant discrète.

Prix en hausse pour l’orge de mouture

Les prix de l'orge fourragère sur le marché physique français ont progressé entre le 2 et le 9 septembre, à l'image du blé tendre. L’activité sur le marché physique français reste néanmoins très calme.

Nouvelle hausse des prix du maïs 

Les prix du maïs sur le marché physique français ont de nouveau gagné du terrain entre le 2 et le 9 septembre, dans le sillage du marché à terme états-unien du CBOT à Chicago. Les cours du contrat à terme maïs sur Euronext ont quant à eux reculé sur la période. La hausse tarifaire à Chicago s’explique essentiellement par les déboires de production dans les pays d’Europe de l’Est et d’un temps moins humide aux États-Unis. La demande pour l’origine états-unienne s’intensifierait. Dans l’Hexagone, les conditions de culture du maïs se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 2 septembre, à 79 % (contre 80 % en 2023 à pareille époque), selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 

 

Rédaction Réussir

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Anton van den Brink
Lysine : la mesure européenne anti-dumping pourrait couter de 4 à 5 €/t d’aliments porc et volaille

La lysine étant surtout cruciale pour les monogastriques, la mesure anti-dumping appliquée par l’UE pourrait couter de 4 à 5…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio