Gros bovins : un marché toujours trop chargé
Gros bovins : Toujours aucun grand changement sur le marché français des gros bovins finis. En cause, une demande limitée pour une offre toujours étoffée. Du côté des réformes, si les allaitantes voient leurs cours se maintenir —excepté pour les lots de moindre qualité—, la tendance reste lourde pour les laitières et les prix continuent de se tasser. Là encore, les bêtes de moindre conformation sont les plus pénalisées. En jeunes bovins, le marché est aussi largement approvisionné mais se rapproche sensiblement de l’équilibre, d’où un maintien plus ou moins aisé des tarifs.
Veaux : Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de veau par les ménages français ont diminué de 3,5 % en cumul du 28 décembre au 4 septembre par rapport à la même période un an plus tôt, dont -4,3 % pour les pièces à griller/rôtir et -4,4 % pour celles à bouillir/braiser. Des évolutions qui interviennent alors que le prix moyen d’achat continue de progresser, de près de 1,3 % à 15,99 euros le kilo. Un niveau qui maintient la viande de veau parmi les plus chères du rayon boucherie, derrière la viande chevaline.
Ovins : Le marché de la viande ovine est calme. Le ralentissement de l’activité est d’autant plus marqué que l’Aïd el kébir et des opérations de promotion ont fortement dynamisé le commerce en début de mois. La transition entre gamme estivale et automnale s’effectue lentement. La météo encore clémente permet de maintenir un petit courant d’affaires en carré. L’épaule commence à profiter d’un petit regain d’intérêt des détaillants qui souhaitent présenter une plus grande diversité de produits sur leur étal.