Grippe aviaire, inflation : Lur Berri résiste aux aléas de 2022
Malgré la grippe aviaire et l’inflation, les activités du pôle alimentaire de Lur Berri, comprenant Labeyrie Fine Foods et Arcadie Viandes, ont plutôt résisté aux aléas sur son exercice 2021-2022.
Malgré la grippe aviaire et l’inflation, les activités du pôle alimentaire de Lur Berri, comprenant Labeyrie Fine Foods et Arcadie Viandes, ont plutôt résisté aux aléas sur son exercice 2021-2022.
Sur son exercice 2021-2022, le groupe Lur Berri a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,361 milliard d’euros, contre 1,33 Md Eur un an plus tôt. « Les activités du groupe ont fait preuve de résilience », estime la direction de Lur Berri dans un communiqué.
Les activités de son pôle alimentaire ont plutôt bien résisté aux aléas de la grippe aviaire et de l’inflation, principalement.
Vente en baisse pour Labeyrie Fine Foods
Les ventes de Labeyrie Fine Foods ont vu la baisse de leur chiffre d’affaires « limité » à -3%, totalisant ainsi 994 millions d’euros. La grève en automne 2021 à Saint-Geours-de-Maremne et Came, l’arrêt temporaire des abattoirs de Labeyrie à Came et Alain François à Bouaye, et la forte inflation ressentie sur l’année 2022 ont joué sur ces résultats.
« Pour compenser la hausse des matières premières et de l’énergie, Labeyrie Fine Foods (détenu à parts égales avec PAI, aux côtés du management qui détient 8% du capital Ndlr) a progressivement augmenté ses prix de ventes, avec un effet de décalage dans le temps et une adaptation pour le Royaume-Uni et l’international », précise le groupe coopératif.
Construction de filières
Sous la nouvelle direction générale de Frédéric Hialé, depuis le 1er janvier 2022, le groupe coopératif veut poursuivre sa « stratégie de création de valeur dans le Sud-Ouest, fondée sur des partenariats avec des leaders du marché et par la construction de nouvelles filières en écosystèmes ».
C’est dans ce sens que le groupe vient de faire l’acquisition le 13 décembre du négoce de bétail Alliance Occitane situé dans les départements du Gers et des Hautes-Pyrénées, « dans l’objectif de structurer la filière locale et pérenniser les exploitations bovines du territoire ».