Gallo veut percer sur le marché français de l’huile d’olive
La marque portugaise exporte 70 % de sa production. Pour accompagner son entrée chez Intermarché, elle lance une campagne de communication nationale.
Le numéro 2 mondial en valeur de l’huile d’olive, Gallo, veut passer à la vitesse supérieure en France. Déjà présente de façon anecdotique dans certaines épiceries fines, la marque vient d’être référencée dans près de 1 500 points de vente Intermarché. « Le marché français est stratégique pour nous », indique Rita Vilaça, vice-présidente Europe de Gallo, une joint-venture entre Unilever et Jerónimo Martins. Les Français consomment 1,5 kg d’huile d’olive par habitant par an, pour un taux de pénétration de 50 %. À titre de comparaison, les Grecs en consomment 22 kg par personne, ce qui laisse de belles perspectives à la marque. Pour séduire les Français, Gallo arrive sur ce marché avec une gamme de trois huiles d’olive, segmentée selon leurs intensités. « Comme pour le café, nous voulons proposer des expériences différentes selon les goûts de chacun », déclare Rita Vilaça. À moyen terme, la marque ambitionne de se classer dans le top 5 du marché français, actuellement dominé par les MDD (42,6 % de parts de marché), suivies de Puget (25,5 %), Carapelli (8,8 %) et Lesieur (8,5 %). Pour soutenir ce lancement, elle a mis en place une campagne de communication nationale, qui comprend de l’affichage sur plus de 3 000 panneaux et un volet numérique ciblé sur les clients Intermarché grâce au géorepérage. Les huiles d’olive Gallo sont assemblées et conditionnées dans l’unique usine de l’entreprise à Abrantes, au Portugal. La marque y produit quelque 35 000 tonnes d’huile par an, dont 70 % partent à l’étranger, principalement au Brésil. Pour soutenir son expansion, l’entreprise a investi il y a deux ans dans une nouvelle ligne de production. Gallo réalise un chiffre d’affaires de 150 à 200 millions d’euros par an.