Fruits bio : un défaut de maturité à corriger
La restauration collective pourrait devenir un moteur de développement pour la production fruitière biologique de la région Aquitaine, à l’heure où certains volumes se retrouvent sur le marché conventionnel. Mais l’approvisionnement reste la problématique majeure pour les distributeurs dédiés à la restauration collective. Le partenariat entre Pomona TerreAzur et ProNatura n’atteindra pas ses objectifs sur l’année 2010. « Nous avions prévu 6 000 tonnes en 2010. Nous allons en faire 3 000. Nous pensions aller plus vite mais le sourcing amont reste problématique. Il faudra sûrement passer par de la contractualisation. Si nous connaissons les volumes, nous pouvons avancer. Nous savons faire avec des mises en culture », explique Dominique Clavier, directeur de Pomona TerreAzur Aquitaine. La société souhaite mettre en place une politique d’approvisionnement « professionnel et sécurisé ». Dans cette perspective, la plateforme Pomona TerreAzur a notamment adhéré à Arbio Aquitaine. L’association interprofessionnelle régionale a mis en place une gamme de produits biologiques régionaux pour la restauration collective et pousse les groupements de producteurs à travailler avec les transformateurs, comme Vitamont. L’atomisation de la production fruitière ne joue pas en sa faveur. Les acteurs de la région doivent s’organiser pour créer un lien entre producteurs, transformateurs, distributeurs et restaurants collectifs.