Fromages de brebis : hausse des achats, sauf en Roquefort
La consommation française de fromages se porte plutôt bien, avec des achats des ménages en hausse de 1,5 % en cumul du 28 décembre 2015 au 27 novembre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt, selon FranceAgrimer-Kantar Worldpanel. Une croissance qui profite aussi bien aux fromages au lait de vache (+1,2 %) que de chèvre (+4,9 %) ou de brebis (+2,1 %).
Pour ces derniers, l’intérêt des Français progresse pour les pâtes pressées non cuites (+1,3 %), malgré le sensible repli des ventes de fromages des Pyrénées (-2,1 % dont -2,4 % pour l’Ossau Iraty) et sous l’impulsion des tommes (+10,7 %) comme du reste de la gamme (+11,3 %). Les pâtes fraîches tirent aussi leur épingle du jeu, avec de bons résultats pour les féta et assimilés (+4,1 %), tout comme les pâtes molles (+21,2 %) et les fromages fondus (+5,4 %). Des hausses qui se font au détriment des pâtes persillées, et en particulier du Roquefort (-5,2 %). Les achats en libre-service et au rayon fresh-découpe progressent, au détriment des ventes à la coupe. Les fromages sous appellation d’origine protégée (AOP) peinent à se maintenir dans les paniers (-0,6 %), alors que le regain d’intérêt se confirme pour les non AOP (+4,2 %). Un comportement qui ne semble pas être lié au prix, les deux catégories s’achetant autour de 15 €/kg.