Fromage : des tensions sur le marché mondial
En fromage, les disponibilités sont limitées chez les principaux producteurs et la demande mondiale est bonne. Les fabricants européens sont confrontés à des difficultés d’approvisionnements en ingrédients.
En fromage, les disponibilités sont limitées chez les principaux producteurs et la demande mondiale est bonne. Les fabricants européens sont confrontés à des difficultés d’approvisionnements en ingrédients.
Les fabrications européennes de fromages sont pour l’heure limitée, d’une part par la collecte laitière qui est loin d’être aussi dynamique qu’espéré, mais aussi par des difficultés logistiques. En effet plusieurs opérateurs rapportent des difficultés à se fournir en ingrédients (la présure notamment) et en emballages.
Prix élevés en fromages industriels
Selon les données de la Commission, le prix moyen du cheddar en Europe s’établit à 368 €/100 kg début mars, c’est 20 % de plus que l’an dernier. Le gouda cote à 413 €/kg, en hausse de 32 % et l’édam à 426 €/kg, en progression de 36 %. Seul l’emmental, fromage plus premium se tient à peu près stable sur un an (+4%) à 504 €/100 kg.
Incertitudes à moyen terme
Les coûts de production dans les prochains mois sont complétement imprévisibles dans le contexte tourmenté que nous vivons actuellement. La demande reste incertaine, avec potentiellement des millions de bouches ukrainiennes à nourrir sur le marché européen.
Peu de disponibilités aux États-Unis
Les prix devraient rester élevés aux États-Unis à court terme estime l’USDA, entre une collecte peu dynamique et une bonne demande sur le marché intérieur comme à l’export.