Fluidité retrouvée pour la dinde française
Volaille : Après de nombreux mois synonymes de retards d’enlèvement, le marché de la dinde a retrouvé son équilibre. La consommation a repris des couleurs, grâce au lancement de la gamme estivale surtout. Les ventes de cuisse sont jugées satisfaisantes, tandis que les filets s’écoulent sans accroc particulier. Rassurés, les abattoirs accélèrent la cadence depuis trois semaines, permettant à l’amont de résorber ses stocks.
Œufs : Selon Bruxelles, les exportations européennes d’œufs et d’ovoproduits ont progressé de 7,8 % en cumul sur janvier et février par rapport à 2016, pour atteindre 48 217 tonnes équivalent œuf coquille (téoc). À l’exception d’Israël dont les achats ont chuté de 57 % à moins de 2 000 téoc, l’Union a développé ses ventes vers la majorité de ses clients, et en particulier vers la Suisse (+80 % à 13 121 téoc), le Japon (+82 % à 9 529 téoc), les Émirats arabes unis (+10 % à 5 011 téoc) et la Thaïlande (+90 % à 1 948 téoc). À noter la percée des produits communautaires en Afrique, et notamment au Sierra Leone (+30 % à 1 109 téoc), en Guinée équatoriale (+84 % à 564 téoc) et au Congo (+126 % à 563 téoc).
Hier en France, la tendance était au parfait équilibre du marché, notait-on dans la filière. Alors que la deuxième partie du mois est habituellement peu propice à la consommation, les commandes des détaillants étaient jugées satisfaisantes ; régulières sans plus chez les uns mais plus toniques que prévu chez les autres. De son côté, l’offre restait stable et suffisante pour couvrir tous les besoins. Les ventes étaient fluides pour l’ensemble des calibres et les cours reconduits.