#EGA : les producteurs de lait veulent des garanties
Les producteurs de lait français ont fait des propositions concrètes pour rétablir des prix acceptables de leur point de vue, lors des états généraux de l'alimentation, mais préviennent qu'ils ne participeront pas à la suite des ateliers s'ils n'ont pas un minimum de garanties. « D'ici le 11 octobre, il faut que ça soit fait, car si on n'a pas un minimum de garanties, on ne va pas sur le chantier 2 », et si on échoue sur le partage de la valeur, « l'évolution des pratiques, on n'y arrivera pas », a prévenu André Bonnard, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), lors d'un point presse. « Ce qu'il faut, c'est un indicateur de référence sur la valeur du marché intérieur pour voir si les relations sont équilibrées », a-t-il indiqué. La part de lait vendu sur le marché intérieur, dans la distribution et la restauration commerciale, est bien mieux valorisée que celles vendues aux industriels et à l'export. En intégrant cet indicateur fiable et partagé aux conditions générales de vente, les producteurs pourraient être assurés que « quand le marché monte c'est pour tout le monde et que quand il baisse, les prix ne descendent pas en-dessous des coûts de production », a expliqué André Bonnard.