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Effritement des blés et orges, fermeté du maïs

Sur la semaine passée, les marchés physiques français ont reculé en blé tendre, et plus sensiblement en blé dur, le maïs rendu Bordeaux prenant 3 euros la tonne, et l’orge cédant 1 point et demi.

Semaine du 14 au 21 février. Les cours du blé tendre sur Euronext et les places hexagonales ont profité pendant un temps du repli de l’euro face au dollar, avec une demande internationale bien présente. Cependant, l’offre reste importante, et les opérateurs ont intégré les prises de bénéfices des fonds américains. Sur Chicago, la liquidité est importante sur la céréale, signe que des contrats se dénouent. En fondamentaux, la dernière note de conjoncture d’Agreste sur les grandes cultures et fourrages indique une sole de blé tendre d’hiver à 5,16 millions d’hectares (Mha), stable sur un an, mais supérieure de 2,9 % à la moyenne des cinq ans. D’autre part, les exportations australiennes de blé pour 2016-2017 pourraient exploser (la campagne s’achève en septembre 2017), entre 22 et 25 millions de tonnes (Mt). Et pour ne rien arranger, la récolte s’annonce élevée en Amérique latine. Selon le dernier bulletin Céré’Obs, le stade début de tallage du blé tendre évolue de 77 à 84 %, contre 100 % en 2016. En blé dur, les stades semis et levés sont stables à 98 % (97 % en 2016).

Côté climat, les courtiers surveillent le déficit hydrique hivernal sur la France. Le bulletin Mars indique que sur l’Union européenne, l’hiver devrait se terminer sans contrariétés majeures affectant les récoltes. Dans les jours qui viennent, les températures seront plus clémentes que la normale sur l’ensemble de l’Europe.

Meilleurs rendements du maïs

Sur la semaine, le prix de la tonne de maïs a légèrement monté sur Euronext et les places hexagonales, alors que les marchés américains étaient à l’achat sur des positions longues, permettant un léger regain de la valeur sur les cinq derniers jours. Côté export en revanche, la baisse de l’euro ne rend pas la marchandise hexagonale assez compétitive à l’export, par rapport aux maïs d’origine mer Noire. Notons que Stratégie Grains attend une récolte dans l’Union européenne 2017-2018 en petite hausse à 61,5 Mt, sur fond de progression des surfaces (+2 %) et de possibles gains de rendements.

Les cours des orges de mouture ont reculé dans le sillage du blé tendre malgré une bonne demande internationale. Sur l’intérieur, les besoins sont réduits. Côté champs, la sole d’orges d’hiver diminue de 1,5 % à 1,453 Mha en 2017, après plusieurs années de progression selon Agreste. Elle est cependant en hausse de 15 % par rapport à la moyenne 2012-2016. Céré'Obs indique un stade début de tallage de l’orge d’hiver entre 82 et 90 % (contre 100 % en 2016).

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