[Édito] À quoi ressemblera l’œuf de demain ?
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Bien sûr qu’en 2025 nous mangerons des œufs. Une protéine simple, peu coûteuse par rapport aux autres. Un aliment au profil nutritionnel intéressant. Un produit polyvalent, présent de l’entrée au dessert, du petit-déjeuner au dîner, qui peut se cuisiner vite et s’intégrer dans des recettes élaborées.
Ces dernières années, on a pensé que l’œuf de 2025 serait forcément respectueux du bien-être animal, avec des poules élevées en plein air, et que le broyage des poussins ne serait plus qu’un souvenir. Que les poules jouiraient d’une alimentation bio et d’une retraite bien méritée. Oui, mais… patatras. L’envolée des coûts de production et l’inflation ont soudainement fait voler en éclat toutes ces belles préoccupations auprès du consommateur qui cherche avant tout à boucler ses fins de mois. Le bio est en crise, Poulehouse a mis la clé sous la porte et le code 3 redevient attrayant ! Alors que la grippe aviaire vient de frapper la filière française, espérons que l’œuf de 2025 pourra être français. Et pour cela, il faudra que la grande distribution et les utilisateurs d’ovoproduits acceptent de payer un prix rémunérateur et sachent mettre en valeur l’origine France, un peu mise de côté ce printemps par manque d’offres. Celle-ci est une garantie de savoir-faire et d’emploi.