Ou en sont les stocks français de blé tendre et de maïs en mars ?
D'après les prévisions de FranceAgriMer, les stocks de blé tendre et de maïs pourraient être plus importants qu'attendu.
D'après les prévisions de FranceAgriMer, les stocks de blé tendre et de maïs pourraient être plus importants qu'attendu.
Les stocks prévisionnels hexagonaux de fin de campagne 2023-2024 ont été une nouvelle fois revus à la hausse en blé tendre et en maïs entre février et mars par FranceAgriMer (FAM), lors de la révision mensuelle des bilans céréaliers français, publiés le 13 mars 2024. Dans le détail, les réserves de blé tendre atteindraient 3,742 Mt (contre 3,511 Mt le mois précédent), 2,437 Mt en maïs (contre 2,352 Mt antérieurement) et 1,750 Mt en orge (contre 2,113 Mt précédemment).
Des exportations revues à la baisse en blé tendre
Du côté du blé tendre, l’alourdissement du bilan hexagonal s’explique par la révision à la baisse des exportations de 200 000 t environ d’un mois sur l’autre. FAM table désormais sur des expéditions vers les pays-tiers à 10,15 Mt, contre 10,25 Mt précédemment, et à 6,194 Mt vers l’UE, contre 6,315 Mt antérieurement. Les expéditions vers la Chine et l'Algérie ont été rabotées. La France reste fortement concurrencée par l’Europe de l’Est, notamment l’Ukraine, vers les destinations espagnole et portugaise. Sur le marché intérieur, les chiffres de la consommation de la meunerie sont inchangés. La nutrition animale régresse quelque peu, passant de 4,55 Mt à 4,52 Mt, conséquence d'une meilleure attractivité en formulation du maïs.
Des baisses à l'export vers les Pays-Bas plus importantes en maïs
Concernant le maïs justement, la progression des stocks s’explique essentiellement par la petite correction à la baisse des prévisions d’exportations vers les pays de l’UE, qui passent de 3,512 Mt à 3,477 Mt d'un mois sur l'autre. « Le recul des expéditions vers les Pays-Bas a dépassé la progression de celles vers l'Irlande », commente Adèle Driddi, chargée d'études économiques de FAM lors de la conférence de presse suivant le conseil spécialisé Grandes cultures.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.