Cotations
Des prix du porc toujours stables, mais une hausse reste possible
Le prix du porc 56 TMP à Plérin est resté stable cette semaine, mais la baisse de l’offre pourrait amener à des hausses si la consommation se tient, c’est déjà le cas dans le sud de l’Europe.
Le prix du porc 56 TMP à Plérin est resté stable cette semaine, mais la baisse de l’offre pourrait amener à des hausses si la consommation se tient, c’est déjà le cas dans le sud de l’Europe.

Les prix du porc sont restés stable à Plérin, lundi et jeudi. Cette dernière séance a été perturbée et décalée le temps que les groupements s’entendent pour augmenter leurs apports au MPB.
Une demande toujours morose
Toujours est-il que pour l’heure, les prix n’ont pas bougé, au grand dam de l’amont qui souffre de la flambée des coûts de production et qui affiche des pertes importantes sur chaque porc vendu. L’offre est très limitée à la suite des arrêts de production, mais la demande manque de tonus. D’une part la consommation est réduite à cause de l’inflation, de l’autre les fériés limitent l’activité des abattoirs. Ce contexte morose n’a pas permis de donner d’impulsion aux tarifs, néanmoins si les ventes sont bonnes pour la Pentecôte, pour laquelle les barbecues pourraient bien être de sortie, une impulsion positive pourrait être donnée sur les prix dans les semaines qui viennent. D’autant plus que le creux saisonnier de la production pourrait être vraiment marqué cette année, vu les arrêts d’élevages.
Début de dynamique au sud de l’Europe
Les cotations espagnoles et italiennes se sont d’ailleurs raffermies cette semaine. Alors que la production y a chuté à cause du manque de rentabilité de l’élevage et l’arrêt des achats chinois, la demande est un peu plus nette avec le début de la saison touristique. La Belgique a aussi vu ses prix progresser de 3 centimes, l’offre y est très faible et une bonne demande des pays de l’Est est rapportée. Mais en Allemagne comme aux Pays-Bas, la stabilité était encore de rigueur.