Des négociations décevantes sur les MDD, selon la Fnil
Pour la Fédération nationale des industries laitières, la dynamique nouvelle impulsée par les Etats généraux de l’alimentation reste « fragile », à l’heure des négociations commerciales pour les marques de distributeurs. « Cette dynamique s’est concrétisée à travers plusieurs accords commerciaux (…) qui ont fait dire à bon nombre d’observateurs – y compris les pouvoirs publics – que notre filière était exemplaire en la matière », indique la Fnil dans un communiqué, « or les négociations commerciales ne se résument pas à ces accords qui ne concernent qu’une partie limitée des volumes de lait transformé ». Les négociations actuelles sur les marques distributeurs peuvent « se révéler aussi décevantes que les espoirs étaient grands ». « La création de valeur doit concerner l’ensemble des négociations commerciales si l’on souhaite que les éleveurs vivent mieux de leur travail et que les entreprises retrouvent les moyens d’acheter leurs matières premières, concevoir leurs produits, rémunérer leurs employés et investir pour innover et monter en gamme. C’est à ce prix qu’elles pourront rester compétitives, notamment à l’international. Si tel n’était pas le cas, le secteur laitier entrerait à nouveau dans une période de grande instabilité », conclut Robert Brzusczak, président de la Fnil.