Des marchés plus laborieux dans l’ensemble
Légumes : Après le dynamisme des derniers jours, la consommation de tomate s’est réduite, conséquence notamment de cours jugés trop élevés. En melon, les volumes se développent en Languedoc-Roussillon et en Provence, tandis que les autres bassins arrivent aussi en production (Val de Loire, Sud-Ouest). Le marché s’alourdit et les cours reculent. De même, en courgette, la demande se montre très réservée et les prix baissiers. Même le commerce du concombre n’échappe pas à la tendance générale : la demande est attentiste et les prix se tassent.
Fruits : Les disponibilités de pêche-nectarine française s’étoffent, tandis que la concurrence espagnole reste vive, sur les marchés de gros, entraînant un recul des niveaux de prix. La consommation d’abricot apparaît insuffisante, face à une offre variétale très large. Les cours, toutes variétés confondues, sont difficilement valorisés. La demande en cerise est également plus réservée. Les prix conservent néanmoins leur fermeté, du fait de moindres apports.