Delpierre veut reconstruire au plus vite son site incendié à Boulogne
Hier, une semaine après l’incendie qui a ravagé l’atelier de sushis frais Delpierre, situé à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), la direction affichait sa détermination à redémarrer une production au plus vite avant même la reconstruction du site. « On ne se ferme aucune porte », a déclaré Stanislas Giraud, directeur général Marée et Métiers de Labeyrie Fine Foods, prêt à occuper temporairement des locaux plus petits que les 2 000 m2 occupés normalement par l’activité, dans des entrepôts de logisticiens ou de concurrents. Il a précisé que la fabrication de sushis reposait sur le savoir-faire particulier des équipes et sur des équipements qui ne se trouvent qu’au Japon ou au Royaume-Uni. Et considéré que les assurances ont intérêt à réindustrialiser au plus vite, l’heure étant à l’état des lieux. L’incendie a compromis le stockage de matières premières, la fabrication (de 300 à 400 tonnes annuelles) de sushis, les services de prévision des ventes et les expéditions de produits de la mer, qui sont reportées sur deux autres sites (taux de service de 99,7% constaté mardi).