Dégradation des prix du blé, orge et maïs résistent
Le marché céréalier reste sous la pression de l’offre présente et à venir, si l’on en croit les derniers rapports internationaux, dont celui du CIC. Les bilans prévisionnels de la Commission diffusés le 30 mars vont dans le même sens, même si la prévision de récolte communautaire de blé tendre à 142 Mt peut paraître courte, comparée aux estimations du Coceral à 144,8 Mt. La reprise de la production française devrait participer largement à celle de l’UE, nul n’osant envisager une moisson catastrophique comme la dernière. La production de maïs 2017 est portée à 66,6 Mt et le stock de fin de campagne alourdi, à 14,3 Mt. Pour la France, l’AGPM confirme une baisse des surfaces de 5 %. Cela étant, l’activité commerciale reste faible en blé et la baisse des prix s’est accentuée sur Euronext comme sur le physique où les primes déclinent. On guette l’appel d’offres algérien de demain. L’orge et le maïs résistent un peu mieux. Le colza se tient, après une série de baisses notables, bénéficiant de la consolidation du soja et du raffermissement du canola canadien.