Dans l’attente du rapport de l’USDA
Une baisse de notation des cultures de blé et le retard des semis aux États-Unis ont provoqué un raffermissement du marché de Chicago hier, relayé par Euronext malgré un euro un peu plus soutenu. Le marché physique a suivi avec des primes redevenues positives et la perspective d’une accélération des chargements pour couvrir les contrats algériens qui permettent à la France de se singulariser en Europe. Au 5 novembre, les ventes UE aux pays tiers étaient en retard de 1,7 Mt sur l’an dernier avec 5,4 Mt, alors que l’Hexagone affichait une hausse de 400 000 t à 2,53 Mt. Les importations communautaires de maïs atteignent 5,95 Mt, 15 % de plus qu’en 2017 et 110 % de moins qu’en 2016. L’orge confirme un écart positif de 4 € avec le blé, le maïs se raffermit. Le colza est sous la pression de la baisse de l’huile de palme et de soja, et du pétrole.
Selon le CIC, en 2019-2020, les superficies mondiales de blé devraient progresser pour la première fois en quatre ans, sous l’impulsion l’UE, de la Russie, des États-Unis et de l’Inde. Les semis ont bien avancé en Europe. En France, Céré’Obs enregistrait, le 28 octobre, des semis de blé tendre sur 68 % des surfaces contre 75 %, l’an dernier.