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Céréales
Cours en retrait avec l’arrivée de pluies aux États-Unis

Les échanges sur le territoire national sont toujours nettement ralentis par la grève des cheminots français, alors que l’amélioration des conditions de culture aux États-Unis pour les blés d’hiver fait infléchir les cours.

Période du 17 au 24 avril. Les cours du blé tendre et de l’orge fourragère français ont affiché un recul sur la semaine sur fond d’amélioration des conditions de culture aux États-Unis, pour les blés d’hiver notamment. Conséquence de pluies bénéfiques sur des parcelles fortement touchées par la sécheresse dans les zones de production ces derniers mois. Et bien que les précipitations se soient révélées inférieures aux attentes, le marché n’est pas reparti à la hausse pour autant. Selon le département américain de l’Agriculture, seules 31 % des surfaces de blé d’hiver sont considérées comme bonnes à excellentes contre 54 % l’an passé à la même date. On note une détérioration des cultures dans le Montana et, dans une moindre mesure, dans le Colorado. Par ailleurs, les semis de blé de printemps accusent un net retard, étant réalisés à 3 % (contre 25 % en moyenne sur cinq ans). Dans le même temps, la devise européenne a reculé face au dollar états-unien, passant sous la barre des 1,23 dollar en ce début de semaine. Un élément qui redonne un peu de compétitivité aux productions européennes sur le marché mondial et compense la baisse observée outre-Atlantique.

En France, selon le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, au 16 avril, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » sont stables à 78 % pour le blé tendre d’hiver (85 % l’an passé à même époque), et pour l’orge à 73 % (78 %). En blé dur, les conditions « bonnes à très bonnes » sont affichées en progression à 79 % (75 % en 2017). En orges de printemps, les semis sont achevés et les conditions de culture « bonnes à très bonnes » sont évaluées à 81 % (85 % l’an dernier). L’activité sur le marché hexagonal est toujours très perturbée par la grève intermittente des cheminots qui génère d’importants retards de livraisons et des surcoûts pour les industriels nationaux, en particulier pour l’amidonnerie et la nutrition animale. Les exportations sont également mises à mal. À quelques semaines de la fin de campagne de commercialisation, le bilan pourrait ainsi s’alourdir, ce qui inquiète fortement les opérateurs de la filière céréalière.

Retard des semis de maïs

Les cours du maïs français ont également observé un léger retrait. Les semis pour la prochaine récolte accusent un retard certain. Ils sont réalisés à 6 % (49 % l’an dernier) au 16 avril. Selon l’AGPM, les surfaces de maïs devraient bénéficier d’un report de 20 000 hectares d’orges de printemps étant donné les conditions de semis difficiles dans le centre et le nord de la France. Les surfaces de maïs resteraient toutefois en retrait par rapport à 2017.

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