Coquille St-Jacques : un début de saison lent en Normandie
Si la pêche à la coquille a rouvert depuis le 1er octobre, les volumes ne sont pas pour autant au rendez-vous. C’est la zone au-delà des 12 miles nautiques qui est concernée, et les Anglais et les Écossais, qui ne s’embarrassent pas des mêmes contraintes que les Français, semblent avoir déjà beaucoup exploités les gisements. Pour l’heure, les volumes sont limités et les prix plus élevés que l’an dernier.
À partir du 1er décembre, la pêche sera autorisée dans les gisements de la baie de Seine, qui sont quant à eux réservés aux Français. Pour ces gisements, les analyses sont prometteuses : 63 600 tonnes de biomasse de coquilles exploitable contre 48 600 tonnes en 2017, une année déjà record, selon l’Ifremer. En baie de Saint-Brieuc, la biomasse atteint de 25 000 tonnes, contre 18 700 tonnes en 2017. Les volumes devraient donc être au rendez-vous pour les fêtes de fin d’année et les prix se tasser.