Consommer bio baisserait le risque d’un syndrome métabolique
Consommer beaucoup d’aliments bios réduirait la probabilité de présenter un syndrome métabolique, facteur de risque reconnu de diabète et de maladies cardio-vasculaires, selon une récente étude NutriNet-Santé à laquelle des scientifiques de l’Inra ont participé. La proportion des personnes ayant un syndrome métabolique serait de 12,1% chez les grands consommateurs de bio contre 20,7% chez les très faibles consommateurs, rapporte Emmanuelle Kesse-Guyot du centre de recherche épidémiologie et statistiques de l’Inra. Deux hypothèses pour expliquer ces résultats : la composition nutritionnelle des aliments bios (plus riches en antioxydants et en vitamine C par exemple) et la plus faible exposition des consommateurs bios aux résidus de pesticides.