Confidentiel
Christian Etchebest a été aperçu il y a quelques jours arpentant le pavillon bio de Rungis accompagné de quelques conseillers. Le célèbre chef (à ne pas confondre avec son homonyme Philippe), qui a ouvert quatre « cantines » à Paris autour de la cuisine du Sud-Ouest, a obtenu la concession du restaurant de la halle consacrée au bio. Un très bel ambassadeur pour le marché francilien.
¦ JACQUES POUJOL REFAIT SURFACE DANS LA VIANDEL'abattoir de Saint-Affrique (2,4 M€ de chiffre d'affaires en 2014) va être repris par Jacques Poujol. La décision vient d'être prise par le conseil d'administration de la Société d'économie mixte « abattage et découpe ». L'ex-responsable de la société Spanghero refait ainsi surface dans le secteur de la viande. Présumé innocent, Jacques Poujol est toujours mis en examen pour « tromperie sur une marchandise » et « escroquerie en bande organisée » dans le cadre du horsegate, et devrait être jugé cette année. Cette opération émeut quelque peu dans le secteur alors que l'affaire judiciaire n'est pas close concernant le scandale de la viande de cheval qui a laissé de profonds stigmates dans la filière viande.
Précision. Dans un article du 19 février (voir LMH no 306-307), nous indiquions que le site industriel de SFly, dédié à l'élevage et la transformation de mouches en farines protéinées et huiles pour la pisciculture, et prévu en région Rhône-Alpes Auvergne, s'appuierait sur la technologie d'Entofood. La société n'a finalement pas obtenu cette licence, nous apprend le groupe malaisien. Le futur président de SFly France affirme, lui, aux Marchés qu'il utilisera un autre process.
Rectificatif. Une erreur s'est glissée dans notre article du 25 mars intitulé « SVA fait le lien entre le boucher et l'éleveur ». À la fin de l'encadré, il fallait lire : « L'agneau de nos régions, issu d'une race à viande, a moins de six mois, de conformation R, U ou E avec un état d'engraissement maximum de 3. L'agneau standard ne doit pas être plus gras ».