Chicago : ajustements de fin de mois
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Les échanges ont été denses et la volatilité importante mercredi à Chicago, les acteurs du marché procédant à quelques prises de bénéfices après une hausse marquée. Les cours du soja restent suspendus à la météo en Amérique du Sud, que ce soit en Argentine où le temps reste sec, ou au Brésil où des pluies ralentissent les récoltes. Le blé est pour sa part monté mardi à son plus haut niveau depuis septembre, porté par les inquiétudes sur la qualité de la récolte d’hiver dans certaines régions touchées à la fois par un manque de pluies et par une vague de froid. Les prévisions n’anticipent toujours pas de précipitations dans les dix jours, la crainte de voir le blé sortir de sa période de dormance et être exposé au gel s’aiguise. Même s’il est encore un peu tôt, l’idée de voir certains producteurs de blé de force rouge d’hiver renoncer à leur récolte, perdre 35 % de ce qu’ils auraient pu gagner en recourant aux assurances et se préparer une nouvelle récolte comme le soja, dont le prix est plutôt bon actuellement, est tout à fait envisageable. Du côté du maïs, l’annonce par le ministère américain de l’Agriculture d’une nouvelle vente de 145 000 tonnes a permis de limiter les pertes. C’est la sixième fois en sept séances que l’USDA fait état d’une commande importante de maïs.