Céréales : volatilité du marché du blé
Les cours du blé à Chicago ont rebondi hier sous l’effet d’un léger retard annoncé des semis américains. Euronext se redresse de 2 €, le marché physique maintenant ses primes. Le marché trouve plus ou moins objectivement des raisons à sa volatilité alors que les acheteurs sont plus actifs. Les statistiques d’exportation de céréales de l’UE vers les pays tiers, au 19 novembre, font apparaître un retard grandissant des sorties de blé tendre par rapport à 2017 : 6 Mt contre 8,2 Mt. En revanche, la France maintient un écart positif de 0,4 Mt, avec 2,95 Mt. Les sorties d’orge de l’UE sont en léger retard (100 000 t) à 2,06 Mt. La France conserve une petite avance à 829 000 t mais les sorties ralentissent nettement, les cours atteints ayant perdu leur compétitivité. Les entrées de maïs dans l’UE se poursuivent à un rythme élevé pour atteindre 7,13 Mt contre 5,57 Mt l’an dernier. Malgré la forte pression de l’offre ukrainienne, le maïs — la céréale la moins chère de l’Hexagone — conserve de l’intérêt auprès des FAB et trouve toujours petit appel du Nord UE.
On notera aussi des entrées importantes de blé : 1,75 Mt soit près de 500 000 t de plus que les deux campagnes précédentes.