Céréales : une note de fermeté, sauf en colza
Les sorties de blé tendre de l’Union vers les pays tiers ont atteint, pour la période du 18 au 24 janvier, 338 000 t dont 252 600 t à partir de la France. Ce qui porte à 11,88 Mt les exportations de l’UE (-2,4 Mt sur l’an dernier). Avec 4,03 Mt, la France a néanmoins exporté 1,3 Mt de mieux qu’il y a un an. Les embarquements dans les ports français se poursuivent à un bon rythme. Mais la hausse de l’euro va encore rogner la compétitivité du blé européen, bien que s’amorce une remontée du dollar. Le dernier achat algérien (500 000 t) permettra de faire un point de compétitivité. Comme pour le blé tendre, l’Hexagone fait bonne figure dans les exportations de blé dur en représentant 198 500 t des 497 600 sorties par l’Union depuis juillet. Les exportations d’orge sont proches du niveau de l’an dernier pour la France comme pour l’ensemble de l’UE. La déferlante de maïs sur l’UE se poursuit : 600 000 t sont entrées depuis la semaine dernière portant le tonnage importé à 9,3 Mt contre 6 Mt l’an dernier. Le blé tendre s’est stabilisé sur Euronext, mais les primes s’améliorent sur le physique à + 2 €, rendu Rouen. L’orge, qui ne souffre pas des mêmes problèmes d’abondance sur le marché mondial, se maintient au niveau du blé à 151 € rendu Rouen. Le cours du maïs profite de cette note de fermeté, sans que le volume d’affaires progresse. Seul le colza confirme une tendance baissière malgré le redressement du soja.