Céréales : un œil sur le baromètre
Les marchés céréaliers continuent d’évoluer sous la pression des intempéries aux États-Unis, et des facteurs géopolitiques relancés par Donald Trump, avec la menace de taxation des importations mexicaines, alors même que le différend avec la Chine s’enlise. La situation reste donc tendue, et la volatilité est de mise dans cette ambiance de spéculation. En milieu de semaine, la hausse du maïs à Chicago, paraissait s’essouffler, après la forte hausse enregistrée depuis le début du mois, sous l’effet de prises de bénéfices, mais, dès hier le maïs repartait à la hausse en compagnie du blé et du soja.
Sur Euronext, le marché du blé se consolide en suivant modérément Chicago. Le léger recul de l’euro est favorable au maintien des cours, mais l’activité de chargement dans les ports français ralentit. Les cours du physique ne sont plus significatifs en vieille récolte pour les céréales à paille ; ceux du maïs français résistent dans un marché confidentiel.
Le rapport du CIC augmente de 4 Mt sa projection de production mondiale de blé, la portant à 766 Mt ; le stock final passe de 274 à 276 Mt. En revanche, la production de maïs est amputée de 7 Mt, à 1118 Mt, baisse imputable majoritairement aux États-Unis : 362 Mt contre 371 dans le rapport d’avril ; le stock passe de 371 à 362 Mt. Baisse aussi de la production de soja (358 contre 361 Mt).