Céréales : un marché peu évolutif
On prévoyait un duel mer Noire-UE pour emporter le nouvel appel d’offres égyptien de blé. En définitive, ce sont les États-Unis qui se sont montrés les plus compétitifs et ont vendu 120 000 t. Une vente qui a sans doute rassuré les exportateurs américains qui peinent à trouver des débouchés, mais a déçu leurs homologues français et probablement participé au léger retrait de la cotation d’Euronext échéance mai. Elle n’a pas non plus dynamisé les prix à Chicago, qui ont même concédé une petite baisse.
Malgré tout, les chargements dans les ports français vers les pays tiers gardent une cadence élevée : 6,18 Mt depuis le début de la campagne, soit 830 000 t de mieux que l’an dernier, à date. La baisse de l’euro renforce la compétitivité de notre origine. On ne dispose pas du résultat de l’achat saoudien d’orge (730 000 t), mais on notera que sur le physique, la prime progresse à -8 € par rapport au blé. Malgré une belle vente à la Chine (300 000 t) et l’effet inondations, les cours du maïs à Chicago ont accusé un léger tassement, répercuté par Euronext. En France, l’intérêt des Fabs semble plus soutenu. Grâce au prix du pétrole, le colza résiste à la baisse du canola et des huiles.