Céréales : réouverture dans un contexte haussier
Après le week-end pascal, les marchés ont rouvert sur une nette hausse du blé, liée à la dégradation de la notation de l’état des cultures aux États-Unis. Le marché à terme européen a suivi et comme les primes n’ont pas varié (+1,50 € sur Rouen, +2 € sur La Pallice), les cours du physique ont progressé de l’ordre de 2 € rendu Rouen, entre le 30 mars et le 3 avril. Pour l’orge, compte tenu de la tension déjà bien présente, il n’a pas été difficile de suivre le mouvement. Les répercussions de la grève SNCF sur le trafic céréalier, en particulier sur l’appel d’offres algérien dans lequel la France risque d’être compromise par les difficultés logistiques, ne seront connues que prochainement.
En maïs et soja, à l’appel d’air créé par le blé s’ajoute la réponse au rapport de l’USDA annonçant des estimations de surfaces inférieures aux attentes. Le maïs, en France, bénéficie d’un débouché communautaire, malgré la déferlante ukrainienne, mais aussi d’un intérêt des Fab pour des livraisons rapprochées. Le colza suit le soja, sans autre motivation particulière.