Céréales : l’exportation jouera un rôle majeur dans l’équilibre des marchés
Le conseil céréales de FranceAgriMer a présenté hier ses premiers bilans prévisionnels pour la campagne 2019/2020, des bilans lourds pour le blé tendre et l’orge et de gros stocks de report pour ces deux céréales. L’exportation jouera encore un rôle majeur dans l’équilibre du marché. Les ressources de blé tendre pour le marché atteindront 38,5 Mt (12,4 % de plus qu’en 2018/2017) dont une collecte de 35,7 Mt, en hausse de 14,8 %. Le marché intérieur devrait absorber 15,54 Mt dont 5,5 Mt pour l’alimentation animale, en hausse de 1 Mt. En espérant des exportations de grains de 19,7 Mt, dont 11 Mt vers les pays tiers (plus grosses sorties depuis 2015/2016) le report serait de 3,27 Mt, 32 % plus élevé que cette année. La collecte d’orge est prévue en hausse de 24 %, à 11,47 Mt. Malgré des utilisations par les fabricants d’aliments du bétail augmentées de 300 000 t, à 1,3 Mt et des sorties pays tiers ciblées en hausse de 42 %, avec 3,4 Mt, le stock de report représenterait 2,24 Mt, 69 % de plus que pour la dernière campagne. La récolte de maïs risque d’être revue à la baisse d’ici à la fin de la récolte. Dans les conditions actuelles, FranceAgriMer prévoit un report en progression de 12,6 %, mais raisonnable, de 2,28 Mt. Le blé dur n’a pas participé à l’abondance des récoltes céréalières et son stock final diminuerait de 45 %, au modeste niveau de 166 000 t.