Céréales : les monnaies en arbitres
Entre les jours fériés, l’expectative habituelle avant la publication du rapport USDA, le retrait des États-Unis de l’accord avec l’Iran et une météo incertaine, l’analyse de la conjoncture céréalière reste incertaine. Néanmoins, un facteur important de soutien du marché céréalier s’est confirmé : la baisse de l’euro face au dollar. À l’approche de la nouvelle campagne, ce regain de compétitivité, y compris de l’Hexagone est apprécié alors que les grands importateurs prennent position pour les livraisons des mois d’été. Le prochain conseil céréales de FranceAgriMer pourrait ainsi éviter un nouveau rabotage des prévisions d’exportations vers les pays tiers. Les cours du blé sur Euronext s’orientent à la hausse à partir de l’échéance septembre, tandis que Chicago décroche. La fermeté de l’orge demeure et le maïs français retrouve un intérêt en portuaire avec un euro compétitif. Le colza, soutenu par l’euro et les cours élevés du pétrole, se consolide, malgré la baisse du soja et du canola, alors que l’huile de palme pourrait bénéficier d’une baisse des stocks.