Céréales : le vent en poupe pour l’orge
L’USDA a mis à jour ses estimations de production, d’utilisation et de stocks aux États-Unis, influençant directement les places américaines et, plus ou moins, le marché à terme européen. Le stock US de blé a été porté de 26,9 à 27,5 Mt, enrayant le rebond qui avait porté les cours de Chicago au plus haut depuis 4 mois. Sur Euronext, la poursuite de l’effritement de l’euro a permis une quasi stabilisation des cotations, tandis que sur le physique, les primes se maintiennent fermement à +2 € sur Rouen. Outre le repli de l’euro, on notera les fortes sorties vers les pays tiers en janvier. Mais si les grands importateurs sont toujours au marché, notamment l’Égypte, les flux français de ces dernières semaines sont surtout la concrétisation d’affaires antérieures. En revanche, la grande fermeté de l’orge, à 155 € rendu Rouen, soit 1 € de plus que le blé, est bien la conséquence d’un bon courant d’affaires à l’export. L’USDA, au vu du dynamisme des exportations de maïs, en a revu le stock final en baisse de 3,2 Mt, à 59,8 Mt, soutenant les prix à Chicago ; Euronext en profite alors que sur le physique, les cours restent soutenus à 156 € Fob Rhin, dans un marché étroit. Le colza n’a pas souffert notablement de l’alourdissement annoncé du stock US, grâce à la détente de l’euro.