Céréales : hausse, sans conviction
Les opérateurs français attendent avec beaucoup d’intérêt les bilans prévisionnels de FranceAgriMer pour connaître la prévision de stock, elle-même dépendante de l’export. En l’absence, pour raison technique, de publication par la Commission de ses chiffres d’export, la semaine dernière, ceux de FranceAgriMer n’en ont que plus d’intérêt. L’achat algérien de 150 000 t de blé hier est quelque peu décevant en volume, mais on peut croire qu’il précède d’autres très prochains appels d’offres privilégiant l’origine France compte tenu de la hausse des cours argentins. Par contre, les prix russes baissent et l’euro remonte. Pour le moment, les embarquements de blé français à destination de l’Algérie sont importants, 86 400 t à Rouen la semaine dernière. Le marché physique demeure lourd avec des primes de -0,50 € sur Rouen, à +1 € à La Pallice. La fermeté de l’orge ne se dément pas avec une prime de 7 € rendu Rouen, alors que le maïs retrouve du dynamisme grâce à des prix FOB concurrentiels par rapport à l’Ukraine et une demande intérieure plus soutenue. Le colza, bénéficiant de la hausse du canola et du complexe soja, reprend un peu de vigueur.