Céréales : des prix au plus bas
Mauvais début de semaine pour le blé européen. Nous écrivions récemment que le redressement du marché du blé dépendait plus d’une éventuelle catastrophe climatique que d’un bouleversement des fondamentaux. Mais rien de ce genre ne s’est produit. Au contraire, un temps exceptionnellement clément permet à l’origine mer Noire de charger sans problème. Chicago a baissé devant le manque d’export et l’euro est passé en peu de temps de 1,16 à 1,19 $. L’Égypte a encore retenu la Russie pour son appel d’offres de 120 000 tonnes. Les opérateurs français comptent bien participer à celui de l’Algérie.
Les prix ont baissé à Chicago, un peu moins sur Euronext. Sur le physique, les primes se sont dégradées redevenant négatives (-1 € rendu Rouen). Malgré la bonne activité export et la perspective de figurer dans les 720 000 t achetées par l’Arabie saoudite, l’orge fourragère subit le contrecoup de la baisse du blé. La récolte de maïs est terminée. Les prix varient peu dans un marché étroit. Après les décrochages de la semaine dernière, le colza a un peu rebondi, dans le sillage de l’huile de soja et du canola.