Céréales : des marchés de Noël
Activité réduite sur le marché physique. Les OS qui n’ont pas mis la clef sous le paillasson assurent le service minimum et il faudra attendre la deuxième semaine de janvier pour retrouver un rythme d’affaires et une tendance de prix significatifs. La séance d’Agro Bourse du 18 janvier sera alors l’occasion de mieux situer la conjoncture et le climat commercial en ce début de seconde partie de la campagne. À noter, selon nos confrères de La Dépêche-Le petit meunier des prix en date du 24 (en nominal) de 201,50 € rendu Rouen en blé tendre, 201 € rendu Rouen pour l’orge de mouture et 176 € Fob Rhin pour le maïs. Le colza, pris dans la lourdeur générale des oléagineux, confirmait sa tendance baissière, à 362 € rendu Rouen.
Sur les marchés à terme, Chicago et Euronext (encore fermé ce jour) ont subi le choc de l’annonce d’une rallonge de 2 Mt du programme d’export de blé russe, porté à 37 Mt, alors qu’apparaissaient plutôt des signes d’essoufflement. Un programme n’est toutefois qu’un programme, reste la compétitivité pour le remplir.
À noter un bon mois d’octobre pour les fabrications d’aliments du bétail. Selon les statistiques communiquées par le Snia et Coop de France, la production française d’aliments composés a progressé de 4,9 % par rapport à octobre 2017, tous les postes étant concernés : +12,3 % pour les aliments bovins, 1,3 % pour les porcs, +2,7 % pour les volailles, à pondérer néanmoins par le fait qu’octobre comptait un jour de plus qu’octobre 2017. Pour les dix premiers mois de l’année, la production d’aliments a atteint 16,14 Mt, pratiquement à l’équilibre (+0,4 %) sur un an.