Céréales : compétitivité du blé français
Les rapports de l’USDA ont apporté quelques modifications de bilans américains et mondiaux intéressantes mais dont la somme n’a pas été de nature à bouleverser les marchés. Les surfaces de blé d’hiver aux États-Unis sont à leur plus bas niveau, mais l’augmentation de 1,5 Mt, de la production russe, à 71,5 Mt en compense les effets. On notera aussi la forte baisse des prévisions de stocks de maïs américain, à 44 Mt contre 57,4 Mt l’an dernier. Enfin, l’USDA confirme la baisse de la production de soja aux États-Unis et au Brésil.
Sur les marchés, malgré les incertitudes qui persistent à propos des négociations avec la Chine, les observateurs américains peuvent se réjouir du bon courant d’exportations de blé, en particulier de la nouvelle vente de 120 000 t de blé au GASC égyptien, satisfaction partagée par la France qui consolide son retour sur ce marché égyptien, avec 120 000 t vendues dans ce même appel d’offres et que l’on espère concernée par le nouveau tender algérien. Les origines américaine et française sont très concurrentielles, le blé français bénéficiant en outre du sérieux repli de l’euro. Pause dans l’effritement du prix de l’orge et stabilité des cours du maïs.