Céréales : bonne activité internationale
À un mois de la fin de la première partie de la campagne, les marchés bougent sous l’impulsion des pays importateurs, sans dégager une orientation précise des prix. Ceux-ci restent caractérisés par la persistance d’une volatilité résultant souvent de facteurs exogènes, comme le différend sino-américain dont les chances de règlement suscitent d’un jour à l’autre, espoirs ou craintes, faisant osciller le complexe soja.
À noter, depuis la fin de la semaine dernière, l’influence limitée sur les cours de la vente de blé des États-Unis à l’Égypte, de 60 000 t de blé français à la Chine, de la poursuite des bons chargements dans nos ports de blé pour l’Algérie et du nouvel achat, par ce pays, de 600 000 t de blé tendre, livrable en janvier et qui permettra de mesurer la compétitivité respective de la France et de l’Argentine, celle de la Russie étant battue en brèche.
Le prix de l’orge confirme son rapprochement de prix avec celui du blé et le maïs affiche de plus en plus son incapacité à franchir les frontières de l’Hexagone face à la concurrence ukrainienne. En revanche, le colza profite du rebond du soja, d’un coup de frein à la baisse du palme et d’un rapport euro/dollar plus favorable.