Cérales : des perspectives haussières
Les grands exportateurs de blé voient leurs espoirs de réduction de l’hégémonie du blé russe prendre tournure avec la hausse des prix de celui-ci. Chicago a aussi tenu compte des chargements dynamiques pour marquer en hausse en début de semaine et consolider par la suite. Euronext s’est aligné sur cette tendance. Cependant, dans l’immédiat, les exportations communautaires aggravent leur retard avec 7,45 Mt sorties au 17 décembre contre 9,87 Mt l’an dernier même date, la France continuant de se distinguer en conservant une avance de quelque 800 000 t sur 2017, avec 3,82 Mt. La perspective d’une deuxième partie de campagne plus animée ainsi que de bons chargements entretiennent la fermeté en portuaire. Les sorties d’orge de l’Union européenne (UE) sont pratiquement au niveau de l’an dernier à 2,5 Mt et, pour l’Hexagone, à 1,1 Mt contre 0,96 Mt. Sur le physique, les prix de l’orge restent trop élevés pour les FAB. Les importations de maïs par l’UE atteignent maintenant 9,9 Mt contre 7 Mt il y a 1 an avec une offre ukrainienne pléthorique, le disponible exportable de ce pays étant estimé à 28 Mt. Le maïs français dispose de bien modestes perspectives à l’export. On notera aussi que les importations de blé en Europe s’affichaient, le 17 décembre, à 2,24 Mt, 820 000 t de plus que l’an dernier.