Cap Seine et Interface Céréales ne font plus qu’un
Les deux coopératives céréalières constituent Natup. Les adhérents comptent sur le port de Rouen et la diversification.
Les 5 000 adhérents de la coopérative normande Cap Seine et d’Interface Céréales, coopérative beauceronne, ont manifesté leur enthousiasme, le 7 décembre, journée qui a scellé la fusion des deux coopératives céréalières sous une nouvelle entité, Natup. Les adhérents de Cap Seine voient s’ouvrir leur champ opérationnel d’exportation grâce au silo de chargement maritime Simarex d’Interface Céréales, un outil de pointe au port de Rouen ; Cap Seine restant partenaire du premier exportateur de grains, Sénalia. De leur côté, les céréaliers d’Interface comptent réduire leur exposition aux risques du marché mondial en participant aux filières développées par Cap Seine. Cette dernière s’est montrée dynamique durant les dernières années en intégrant Pom’Alliance et Lunor, respectivement spécialistes de la pomme de terre fraîche et des légumes cuits sous-vide ; en structurant des filières en viandes bovine et ovine ; en fournissant l’usine de transformation de blé de Tereos située en aval de Rouen ; en s’investissant dans la culture et la transformation du lin textile, dans la jardinerie et les circuits courts (sous la marque Les Fermes d’ici). L’œuf fait partie des nouvelles productions envisagées.
Natup se félicite d’avoir mené Lunor à l’équilibre financier cette année. La nouvelle coopérative pèse plus de 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires (toutes ventes comprises et en intégrant le négoce céréalier Alternae). La proportion des activités de transformation et de distribution, qui était du quart du chiffre d’affaires de Cap Seine, recule temporairement du fait de la fusion avec Interface. Cependant, Natup maintient l’objectif de Cap Seine : 40 % d’activités alternatives à l’agrofourniture et à la commercialisation de grains.