Candia veut créer de la valeur pour tous ses adhérents
En lançant un nouveau lait de consommation, Les Laitiers responsables, la marque du groupe coopératif Sodiaal cherche à retrouver une valorisation pour ses producteurs.
En lançant un nouveau lait de consommation, Les Laitiers responsables, la marque du groupe coopératif Sodiaal cherche à retrouver une valorisation pour ses producteurs.
Après Lactel et son lait L’Appel des prés lancé en octobre 2017, Sodiaal se lance à son tour dans une démarche de valorisation du marché du lait de consommation, qui devrait profiter à l’ensemble de ses 20 000 adhérents. Baptisée Les Laitiers responsables, cette initiative vise à développer le segment du lait de consommation en se plaçant entre le conventionnel et le bio. Le cahier des charges mis en place porte sur une alimentation sans OGM (seuil < 0,9 %), le respect du bien-être animal grâce à la méthode « signes de vache », la mise au pâturage (150 jours en moyenne par an) et une meilleure rémunération des éleveurs.
Sodiaal a choisi Candia et sa gamme Grand Lait pour porter la démarche auprès des consommateurs. Les premières bouteilles de lait arrivent en rayon au mois de mai à un prix de 1 euro. « Sur chaque litre de lait vendu, 6 centimes d’euro supplémentaires reviendront à l’ensemble de nos adhérents, 1,5 centime d’euro aux adhérents qui se seront lancés dans la démarche », détaille Yves Legros, directeur général de Candia.
Pour l’heure, 250 éleveurs sont engagés dans les départements du Nord, de Loire-Atlantique et de la Vienne. La démarche nécessite huit mois de conversion. « Nous voudrions atteindre 200 millions de litres de lait Les Laitiers responsables d’ici à 2020, le niveau du bio, ce qui représenterait 5 % de la collecte de Sodiaal. Nous voulons une démarche massive pour apporter de la valeur », indique Damien Lacombe, président de Sodiaal. Pour y arriver, il faudrait compter 500 à 600 éleveurs engagés dans la démarche. « Nous sommes également en discussion avec des distributeurs pour qu’ils nous suivent en MDD », ajoute Yves Legros.