Broutards : le marché se dégrade
Gros bovins : L’ambiance s’est dégradée en broutards. Les cours décrochent, faute de demande suffisante. Les besoins export sont en particulier limités. Selon l’Institut de l’élevage (Idele), la baisse saisonnière des tarifs pourrait être importante cette année, en raison d’une accélération des sorties depuis la mi-août, faute de fourrages avec un été très sec et du fait de problèmes de trésoreries récurrents. Aucune reprise de la demande française ne semble en outre se dessiner à l’horizon, « les engraisseurs, pénalisés par les cours de la viande et du lait, font preuve de prudence », juge l’Idele, qui estime qu’à l’export, tout dépendra de la demande italienne.
Veaux : La seconde partie de septembre ne laisse pas augurer une bonne fréquentation des points de vente, pénalisant les achats de viande de boucherie dans leur ensemble. Une tendance qui pourrait être d’autant plus marquée pour le veau que les prix au détail sont élevés. Néanmoins, la filière espère que le Festival du veau (de mi-septembre à début novembre, selon l’Institut de l’élevage) freinera le désintérêt des ménages.
Ovins : Le commerce des brebis marque le pas. La demande est plus mesurée, sans grande surprise pour la saison. L’offre étant revue à la baisse, les cours oscillent entre maintien et repli selon la qualité présentée.