Sandwich
Bonduelle se lance dans les tartinables de légumes
Bonduelle Food Service déploiera dans quelques semaines sa dernière innovation dédiée au monde du snacking : « les légumes gourmands à tartiner ».

Restant fidèle à sa mission de « végétaliser » les repas des consommateurs, Bonduelle Food Service veut apporter son expérience dans la restauration hors domicile. Comme alternative aux classiques bases de sandwichs que sont la mayonnaise, le beurre ou encore le fromage frais, le groupe a développé une gamme de tartinables de légumes. Baptisée « les légumes gourmands à tartiner », la gamme se compose de trois recettes (duo de poivrons rouges et jaunes, jalapeño ; maïs et patate douce ; piment doux fumé et petits pois et carottes). Ces références sont conditionnées en barquette de 600 grammes, un poids calculé pour réaliser vingt portions. La durée de conservation garantie est de 12 jours. « Nous avons développé cette gamme pour répondre à une attente de végétalisation des repas, tout en apportant de la gourmandise et de l’originalité dans les recettes. Elle est issue d’une réflexion commune avec l’un de nos clients et nos équipes », explique Pauline Gaulis, chef de groupe hors domicile chez Bonduelle.
Une fabrication sous-traitée
Le groupe vise davantage la restauration commerciale, en ciblant particulièrement la restauration rapide telles que les enseignes de sandwicherie ou les boulangeries-pâtisseries. Si Bonduelle base son argument commercial sur les sandwichs, donc une application à froid, le groupe indique qu’une application à chaud est tout à fait faisable dans des burgers, comme fonds de tarte ou encore comme sauces pour pâtes. Ne détenant pas la technologie nécessaire en interne, Bonduelle sous-traite sa fabrication auprès d’un « partenaire français de longue date spécialisé dans les légumes ». En matière technique, il était notamment question de bien travailler la texture pour assurer la « tartinabilité » du produit, mais aussi d’éviter une humidification trop forte du pain. Face à un marché toujours en croissance, « l’enjeu est de durer », précise Pauline Gaulis. « C’est un usage nouveau du légume que l’on souhaite installer », conclut-elle.