Blé dur : marché calme et export très limité
Les transactions en blé dur restent limitées à la semoulerie intérieure, la modicité des échanges maintenant les prix à un niveau à peine supérieur à celui du blé tendre, 210 €, rendu La Pallice. L’exportation, y compris intra-communautaire est au point mort, les ventes aux pays tiers se chiffrant à 52 tonnes à la date du 17 octobre, contre 3 127 t l’an dernier. Le Canada annonce sa récolte nationale à 5,7 Mt, en hausse de 15 % sur la dernière campagne et compte en partie sur les défections de l’UE pour accroître ses exportations de 5 %. Mais il prévoit une baisse des cours en fin de campagne et une réduction des emblavements.
Par ailleurs, le blé a repris quelques couleurs hier à Chicago, sans répercussion notable sur Euronext et le marché physique français où les primes subissent un tassement. Les exportations UE vers pays tiers affichent toujours un retard de l’ordre de 1,5 Mt sur l’an dernier, alors que la France conserve une avance de quelque 400 000 t que devrait gonfler l’appel d’offres algérien. L’orge affiche toujours un écart positif avec le blé de 3 ou 4 €, en rendu Rouen. Le maïs reste sous la pression de la concurrence de l’importation, y compris sur son territoire. Le colza est confronté à la baisse du soja, du palme et surtout à la chute du pétrole.