Céréales
Belle progression des cours sur la semaine
Les cotations ont gagné du terrain, en raison de l’optimisme régnant sur les marchés céréaliers à la suite de l’annonce de nouveaux achats chinois de biens agricoles états-uniens.
Les cotations ont gagné du terrain, en raison de l’optimisme régnant sur les marchés céréaliers à la suite de l’annonce de nouveaux achats chinois de biens agricoles états-uniens.
Période 8 au 15 octobre. Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère et du maïs sur le marché physique français ont progressé, d’une semaine sur l’autre, dans le sillage des contrats blé et maïs sur Euronext et Chicago. L’amélioration des relations commerciales entre la Chine et les États-Unis (annonce de la Chine de nouveaux achats de biens agricoles états-uniens pour 40 à 50 Md$) a plus que compenser l’inquiétude liée aux conditions climatiques froides et neigeuses dans le Nord états-unien, notamment.
Concernant les fondamentaux, Ikar prévoit une production de blé en Russie de 75,6 Mt (proche des chiffres d’Agritel, contre 72,5 Mt estimées par l’USDA), celle d’orge à 20,6 Mt et celle de maïs à 14,1Mt. Par ailleurs, les semis d’automne vont bon train dans le pays, réalisés à hauteur de 87 %. En Argentine, la Bourse aux céréales de Buenos Aires a révisé à la baisse la production nationale de blé à 19,8 Mt pour 2019-2020. La production céréalière ukrainienne pourrait atteindre le record de 80 Mt cette année, selon la Banque nationale de l’Ukraine.
Sur la scène internationale, l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses marocain a approuvé l’importation de 576 000 t de blé tendre (livraison avant le 31 janvier) et 5 000 t de blé dur européen, à tarif réduit. La Turquie a lancé un appel d’offres pour 190 000 t de blé tendre et 127 500 t de blé dur d’origine exclusivement européenne (chargement fin novembre-début décembre). Au Kazakhstan, les exportations céréalières pourraient baisser de 3 Mt (-46 % pour le blé et -6,6 % pour l’orge) d’une campagne sur l’autre (10,8 Mt en 2018-2019), en raison d’un repli de la production nationale dû aux intempéries.
Net retard des semis de maïs en Fance
Côté champs, les récoltes états-uniennes de maïs atteindraient seulement 14 %, contre 65 % l’an dernier à pareille époque, en raison des récentes pluies, selon le dernier rapport du département états-unien à l’Agriculture. Même scénario dans l’Union européenne où Angleterre, Allemagne et Pologne subissent des précipitations qui retardent les travaux de semis et récoltes en cours. En France, selon le dernier bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, les semis de blé tendre d’hiver étaient avancés à 4 % (15 % l’an passé à même époque) et ceux d’orge à 9 % (20 % en 2018). Les récoltes de maïs ont quant à elles progressé à 14 %, en net retard par rapport à l’an dernier (pluies d’octobre), où elles affichaient un taux de réalisation de 65 %.