Baisse maximale en deux séances pour le porc français
Porcs : Le prix de base 56 TMP a perdu 1 centime, portant le repli sur une semaine à 6 centimes, soit la baisse maximum autorisée entre les séances de jeudi et lundi. Pour le Marché du porc breton, cette orientation est à rapprocher d’une demande bien moins tonique pour des offres équivalentes et mesurées. Le manque de besoins est lié à une consommation terne et des débouchés export un peu moins dynamiques, en raison d’une concurrence un peu plus rude. Un contexte qui ne devrait pas s’inverser rapidement. Seul le niveau de l’offre, annoncé plus modéré, laisse espérer à l’amont une stabilisation des tarifs.
Porcelets : Le marché des porcelets commence à être perturbé par la faiblesse du commerce du porc charcutier et les inquiétudes qui planent pour les mois à venir. Reste qu’en amont, les offres ne sont toujours pas pléthoriques, permettant aux vendeurs de maintenir leurs prix de vente. Quelques ajustements sont relevés en région, selon le rapport offre/demande du moment. De leur côté, les indices FNP-Coop de France continuent de refléter la faiblesse des volumes. Malgré le net retour à la baisse des cours en aval, ces derniers ont progressé la semaine dernière de 2 centimes pour les 25 kg et de 25 centimes pour les 7 kg.
Découpe : Selon la Commission, l’Union européenne a exporté un peu plus de 2,754 millions de tonnes équivalent carcasse (Mtéc) de viande de porc sur les huit premiers mois de l’année, soit 32,9 % de plus qu’un an plus tôt. La Chine s’affiche une nouvelle fois comme le principal moteur de la croissance, avec des achats de produits communautaires en hausse de 96,8 % à plus de 1,314 Mtéc. Plus généralement, c’est toute l’Asie qui confirme son attrait pour l’origine UE, et notamment le Japon (+8,7 % à 250 055 téc), Hong Kong (+38,3 % à 226 430 téc) et les Philippines (+20,7 % à 143 523 téc). Bien que toujours en perte de vitesse (-11,6 %, à 149 146 téc), la Corée du Sud n’en reste pas moins le quatrième débouché des Européens.