Après le fipronil, les risques liés à l’amitraze sont évalués
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Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a demandé à l’Anses « d’évaluer le risque sanitaire éventuel » que présenterait la présence dans les œufs de résidus d’amitraze. Il a informé vendredi que cet insecticide non autorisé en aviculture avait été employé dans « un peu moins d’une dizaine d’élevages » de deux départements. Il en avait demandé la recherche en même temps que les traces de fipronil après l’annonce mercredi du gouvernement néerlandais que la société Chickfriend en avait utilisé pour traiter les élevages de ponte. Lors du point presse, Loïc Evain, directeur général adjoint de l’Alimentation, a précisé que les éleveurs français avaient utilisé l’amitraze en période de vide sanitaire, donc en l’absence des poules. Les recherches se poursuivent et une « réunion de concertation avec l’ensemble de la filière avicole » et la profession vétérinaire doit se tenir ce mercredi 30 août à Paris. Les apiculteurs français peuvent traiter en toute légalité leurs ruches à l’amitraze contre le varroa. Ils font en sorte que les abeilles ne soient pas intoxiquées et que le miel soit exempt de résidu. En février dernier, l’Anses a rendu un avis recommandant l’exonération de la réglementation des substances vénéneuses de l’amitraze pour le traitement des ruches. L’amitraze est aussi utilisé contre les parasites cutanés des ruminants et porcs. En aviculture, « aucun dossier de demande n’a été déposé », précise le ministère.