Allemagne : moins de porcs en vue car moins de porcelets
Porcelet : La cotation allemande a été reconduite mercredi pour la quinzième fois consécutive. Un statu quo à rapprocher d’un marché proche de l’équilibre. L’offre se révèle en adéquation avec la demande, pourtant mitigée. La poursuite de cette tendance à moyen terme n’est pas à exclure La production porcine allemande décline depuis plusieurs mois et devrait continuer de s’amoindrir à court et moyen terme. Selon les enquêtes cheptel de novembre, relayées par le Marché du porc breton (MPB), les effectifs de porcs de moins de 50 kg et de porcelets s’affichaient en repli sur un an de 5,1 % à respectivement 5,06 millions de porcs et près de 7,659 millions de porcelets. En outre, le nombre de truies gestantes était en recul de 4,1 % à plus de 26,441 millions de têtes.
Découpe : Il n’y a pas qu’en France où des voix se lèvent pour prôner une amélioration de la qualité de la viande de porc, en particulier des côtes. Aux États-Unis aussi. Len Steiner, du Daily Livestock report estime que les côtes de porc pourraient trouver " plus souvent le chemin de l’assiette des consommateurs s’il était possible d’en améliorer la saveur ", relaie le Centre de documentation du porc de Québec. Une piste de développement qui pourrait permettre aux tarifs de la longe de reprendre un peu d’altitude. En semaine 3, ils s’affichaient en baisse de près de 0,05 $ sur un an et de 0,09 $/kg par rapport à son niveau de 2017, en raison de l’augmentation de l’offre.
Sur un an, les prix du jambon ont pour leur part perdu près de 3 $, dont 2,5 $ imputables aux tarifs imposés par le Mexique, sur le porc américain, selon Len Steiner.