Agneau : l’Allemagne affiche une consommation tonique
Ovins : L’Allemagne fait figure d’exception en Europe puisque le pays a vu sa consommation de viande ovine progresser en 2015 comme en 2016, et la tendance devrait rester positive cette année. Deux moteurs : le développement de la population musulmane, dont la consommation de viande ovine est ancrée dans la culture, mais aussi une perception de « naturalité » de la viande ovine par les Allemands, qui recherchent des découpes haut de gamme et du bio. Le potentiel de développement est large, puisque la consommation par habitant est de moins d’un kilo et de nombreux Allemands n’ont encore jamais mangé de viande ovine. L’Allemagne produit actuellement moins de 40 % de sa consommation de viande ovine et cette part tend à reculer, selon AHDB.
Bovins : La tendance était à la stabilité en Europe au début du mois sur le marché des bovins. Dans l’ensemble, les cours sont supérieurs à ceux de la même période de 2016 : +7,2 % pour les vaches, +2,7 % pour les génisses et +2,5 % pour les taurillons, selon Bruxelles. En janvier, les abattages européens ont dépassé de 2,6 % leur niveau de 2016, notamment +3,4 % en France, +3,5 % en Pologne ou encore +4,1 % en Allemagne.