Abricot : une saison très peu fournie qui se termine

La fin de campagne d’abricot est synonyme de commerce fluide et de prix aisément reconduits, voire fermes. C’est la vallée du Rhône qui clôt la saison avec les variétés les plus tardives, la récolte de Bergeron s’étant achevée début août. En Languedoc-Roussillon comme en région Paca, les derniers volumes ont été récoltés en juillet.
Selon Agreste, le chiffre d’affaires de mai à juillet est resté stable sur un an mais se révèle inférieur de 16 % à son niveau moyen de ces cinq dernières années. Et ce malgré la chute de la production. Elle était estimée au 1er août en repli de 30 % par rapport à 2017 et de 24 % par rapport à sa moyenne des années 2013-2017. Partout, et pour la majorité des variétés, la production est en très forte baisse. Les intempéries qui se sont succédé à partir du printemps (gel, vent, grêle, pluies) ont limité l’offre et dégradé la qualité des fruits. Certains lots ont dû être déclassés ou dirigés vers l’industrie. Les variétés précoces ont été particulièrement affectées. Pourtant, les surfaces dédiées à l’abricot étaient stables voire un peu plus importantes : 6 300 ha en Auvergne-Rhône-Alpes (=), 4 000 ha en Occitanie (+1 %) et 1 800 ha en région Paca (=).