Entreprises de l'agroalimentaire, en quoi le nouveau plan export peut vous aider ?
Le gouvernement a mis en place un plan pour inciter les entreprises, notamment les PME et ETI, à exporter. Qu’en retenir pour les entreprises de l’agroalimentaire ?
Le gouvernement a mis en place un plan pour inciter les entreprises, notamment les PME et ETI, à exporter. Qu’en retenir pour les entreprises de l’agroalimentaire ?
Le gouvernement a annoncé fin août un plan de 125 millions sur la période 2023-2026 pour inciter les entreprises à exporter. Business France, l’agence nationale dédiée, voit ses moyens renforcés et détailles 8 actions concrètes qui peuvent intéresser les PME de l’agroalimentaire. Objectif : 200 000 exportateurs à horizon 2030.
Construire une offre internationale pour les lauréats de France 2030
Si innovation et décarbonation sont les maîtres mots de France 2030, Business France y ajoute une dimension plus internationale en proposant l’accompagnement de 1000 PME et ETI sur un plan d’action de 30 mois, avec une prise en charge pouvant aller jusqu’à 50% du montant de leur budget de développement export.
Hausse de la subvention pour les salons via Pavillons France
Business organise 120 Pavillons France chaque année, l’état veut accompagner 5 000 entreprises chaque année. Alors que les coûts progresser (logistique, aménagement), un « bouclier inflation » avec une prise en charge à hauteur de 30% est mis en place pour les entreprises sélectionnées.
Visibilité numérique
Le plan prévoit un volet pour la prospection digitale, notamment sur des plateformes en BtoB internationales.
Invitation d’acheteurs
La France souhaite directement attirer les donneurs d’ordres étrangers, à l’attention de salons par exemple, afin d’organiser des rencontres au bénéfice de 1 500 PME distinctes.
Ouvrir des Boosters
Les boosters sont des programmes d’accompagnement pour 200 entreprises sectionnées, parmi les plus prometteuses, sur des zones géographiques à haut potentiel. Ce dispositif intensif comprend une phase de stratégie d’approche du marché, une phase de développement commercial dans le pays et une phase d’appui aux opérations sur place.
Diversifier le profil des VIE
Pour un candidat issu des quartiers prioritaires de la ville et pour les jeunes de formations courtes, l’état prendra en charge deux mois d’indemnités au tarif France.
Création du volontaire territorial export
Ce nouveau dispositif concerne les entreprises qui veulent soutenir leur développement export depuis la France, en engageant des étudiants ou jeunes diplômés, avec une aide qui pourra aller jusqu’à 12 000 euros (plafond à 50 % des dépenses liées à la mission).